Aquaculture : le Togo veut « mettre fin » aux importations de poissons

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Aquaculture : le Togo veut « mettre fin » aux importations de poissons
Le Togo investit massivement dans le développement de l’aquaculture pour réduire sa dépendance aux importations et renforcer sa production locale. Dans ce contexte, le ministère de l’économie maritime et de la pêche annonce son soutien technique aux aquaculteurs.

Selon les statistiques, 70% des produits aquacoles vendus au Togo proviennent de l’importation, contre seulement 30% de la production locale, qui se concentre essentiellement sur le Tilapia.

Soutien technique aux aquaculteurs

Aquaculture : le Togo veut « mettre fin » aux importations de poissons

En 2021, les besoins en produits halieutiques sont estimés à 109 187 tonnes, tandis que la production nationale atteint 18 819 tonnes, soit un taux de couverture des besoins de seulement 17%. De ce constat, le gouvernement a lancé depuis 2020, un projet de développement de l’aquaculture visant à valoriser les sites aquacoles potentiels par la pose de cages flottantes, la fourniture d’alevins et d’aliments.

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Dans le cadre de ce projet, 2,4 millions d’alevins ont été acquis pour les aquaculteurs au cours des deux dernières années. L’objectif ultime etait de couvrir 100% des besoins en produits aquacoles du pays.

Cette initiative porte déjà ses fruits, avec une augmentation de la production aquacole de 57% entre 2020 et 2022, passant de 730 tonnes à 1151 tonnes. Le ministre de la pêche, Kokou Tengué, ambitionne même de doubler cette augmentation avant 2025. « Nous pensons doubler cette augmentation avant 2025 pour montrer que le projet de l’aquaculture peut porter des fruits« , a-t-il affirmé.

Projet de développement de l’aquaculture au Togo

Aquaculture : le Togo veut « mettre fin » aux importations de poissons

Pour accompagner ce développement, le Président de la République a décidé de la création d’instituts de formations en alternance pour le développement (IFAD), dont un spécifiquement dédié à l’aquaculture : l’IFAD AQUACULTURE, situé à Elavagnon. Les premiers diplômés de cet institut ont déjà bénéficié de 8 cages aquacoles pour leurs activités sur le fleuve Mono, à Nangbéto, et d’autres coopératives en ont déjà bénéficié, portant leur nombre à 18.

L’initiative vise à promouvoir une formation professionnelle de qualité, l’auto-emploi des jeunes, le développement rural et à répondre aux besoins du secteur privé. Pour le ministre de la pêche, la politique de sécurité alimentaire mise en œuvre depuis 2020, à travers le projet de développement de l’aquaculture, identifie les zones à forts potentiels aquacoles par la pose de cage flottantes. Ce qui répond à la politique du Chef de l’État de coller les offres de formation au plus près possible des besoins de l’économie.

Steven Wilson

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