Ecolages dans les Privées: Gerry Taama prend position

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Fermeture du Lycée du 2 Février : Gerry Taama exprime son empathie et sa tristesse

Gerry Taama, député et figure politique influente, soulève des préoccupations légitimes concernant l’escalade des frais de scolarité dans les écoles privées au Togo. Cette augmentation financière pèse lourdement sur les épaules des parents d’élèves et suscite un débat nécessaire sur la responsabilité gouvernementale.

Alors que les écoles publiques peuvent souvent souffrir de surpopulation et de conditions d’apprentissage insatisfaisantes, de nombreux parents ont opté pour les écoles privées dans l’espoir d’offrir à leurs enfants une éducation de qualité. Cependant, avec la récente réévaluation du salaire minimum (SMIC) décidée par le gouvernement, les écoles privées se retrouvent dans une situation délicate.

La nécessité d’augmenter les salaires des enseignants pour suivre les nouvelles normes salariales entraîne inévitablement une augmentation des frais de scolarité.

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Appel à une subvention gouvernementale

Port Obligatoire du Casque : Gerry Taama soulève des préoccupations

Face à cette conjoncture, Gerry Taama plaide en faveur d’une solution qui allège la charge financière des parents et garantit la qualité de l’éducation. Il encourage le gouvernement à assumer une part de la responsabilité découlant de l’augmentation du SMIC dans les écoles privées. Il propose ainsi la mise en place d’une subvention gouvernementale pour compenser l’augmentation des coûts dans ces établissements éducatifs.

Dans une déclaration forte, le leader du Net a affirmé : « Au secours, les frais de scolarité dans les écoles privées vont tuer les parents d’élève à cette rentrée scolaire (…) La vérité est que nous sommes face à la quadrature du cercle. Les écoles publiques, où les frais de scolarité sont presque gratuits, sont bondées et n’offrent pas toujours les meilleures conditions de salubrité et de sécurité.

Si le ministre Kokoroko appliquait le même barème pour les écoles publiques que celui qu’il applique aux écoles privées, beaucoup auraient dû fermer (…) Les écoles publiques ayant perdu de leur apetance, les parents qui le peuvent envoient leurs enfants à l’école privée. Voilà que notre pays, pour s’aligner sur les autres pays, décide de revaloriser le smig, sans mesure d’accompagnement. Je l’ai dénoncé à l’époque.

Ecolages dans les écoles Privées: Gerry Taama prend position

Tous les entrepreneurs sont appelés à appliquer cette mesure. Les promoteurs d’établissement scolaires sont des entrepreneurs. Ils doivent augmenter les salaires des enseignants. Ils trouvent l’argent où ? Ils augmentent donc les frais de scolarité pour faire face à la nouvelle masse salariale. Ils ont raison. Et c’est les parents d’élèves qui vont souffrir.

Je ne suis pas d’accord. Le gouvernement doit subventionner la plus-value engendrée par la hausse du smig dans les établissements privés. Pourquoi c’est le peuple qui doit payer les pots cassés quand nos gouvernants décident pour nous ? Vraiment le gouvernement doit revoir sa copie sur ce sujet.

A défaut, je demande au chef de l’Etat de faire une avance d’un mois de salaire à tous les fonctionnaires pour amortir le choc, sinon ça va être violent pour certains en ce mois de septembre (…)”.

Pour lui, le fardeau financier devrait être partagé équitablement entre le gouvernement et les écoles privées. Il exhorte les autorités à réviser leur approche et à trouver des solutions qui préservent l’avenir éducatif des jeunes tout en allégeant les difficultés financières des parents.

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