Mango : A la découverte de KOUBAKOU, ce jeune qui change sa vie, grâce au maraîchage

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Mango : A la découverte de KOUBAKOU, ce jeune qui change sa vie, grâce au maraîchage

Il s’appelle KOUBAKOU Fousséni. Un jeune de 35 ans originaire de Mango. Face au chômage, il a vite pris une résolution. Celle de gagner sa vie à travers la terre. Sa spécialité, c’est la culture maraîchère sur la rive droite du fleuve Oti. Sérieux et déterminé dans son travail, il se dit aujourd’hui épanoui grâce à ses cultures. 

« Comme la plupart des jeunes de l’Oti, j’ai pris conscience. J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai décidé de tourner le dos à l’oisiveté », a déclaré KOUBAKOU Fousséni à la rédaction de Togopost qui l’a surpris en plein travail.  

Pour atteindre son objectif, Fousséni sollicite des aides en motopompe, tuyaux d’irrigation et des intrants pour entamer cette saison qui sera particulièrement difficile.

Conditions naturelles, favorables à KOUBAKOU

Aujourd’hui, la culture maraichère dans la commune de l’Oti 1 fait partie des activités agricoles les plus rentables. L’Oti, en général, et la commune de l’Oti 1, en particulier, fait partie des zones les plus « gâtées » du Togo.

L’eau est permanente 12 mois sur 12 et les terres sont abondantes et fertiles. Les habitants de l’Oti 1 peuvent donc cultiver et récolter toute l’année sans interruption. Les conditions exigées pour une bonne et rentable activité agricole et maraichère sont largement réunies.

Le fruit du travail et de la persévérance

KOUBAKOU Fousséni dit n’a rien à envier aux fonctionnaires, parce que grâce à ses récoltes il satisfait aux besoins de sa famille.

Mango : A la découverte de KOUBAKOU, ce jeune qui change sa vie, grâce au maraîchage« Je produis aujourd’hui de l’oignon sur un hectare et un peu de laitue, concombre, carottes, piment etc. Grâce au fruit de mes efforts, j’ai aujourd’hui deux maisons, deux femmes, un moyen de déplacement et un peu d’argent sur mon compte en banque.  Mes quatre enfants fréquentent des écoles privées. J’ai tourné le dos à la pauvreté », relate-t-il.

KOUBAKOU Fousséni a, donc, décidé de ne pas faire comme beaucoup de jeunes qui quittent les milieux ruraux pour les villes. Un choix qu’il assume et qu’il ne regrette pas. Il est parti de zéro et aujourd’hui, il envisage recruter des jeunes désœuvrés dans son entreprise.

N’DJAMBARA Nassoma, Correspondant

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