Le chambardement actuel au NET (Nouvel Engagement Togolais) est loin de connaître une fin. Deux camps s’opposent depuis quelques semaines, avec à leur tête deux hommes : Gerry Taama (le président fondateur) et Jules Amim (président par intérim depuis 3 mois). Après plusieurs semaines de tensions, les deux camps projettent, en parallèle, un congrès électif pour le 24 août prochain. Qui de TAAMA ou d’AMIM remportera ce combat ? Le grand duel…
Ce n’est plus un secret, le NET est divisé en deux clans depuis le retour aux affaires de Gerry Taama, qui s’était retiré de la politique il y a 3 mois.
Ce que contestent Jules AMIM et ses disciples
Le nœud du problème réside justement dans ce retour de Gerry Taama à la tête du parti, après avoir ouvertement déclaré quitter la scène politique au lendemain des législatives de 2024. Jules Amim et son camp acceptent mal ce retour de l’ancien président.
« Dans quel pays un président de parti, qui a ouvertement signifié son retrait du parti et de la politique, peut-il revenir à la tête du parti quand cela lui plaît ? », s’est interrogé Jules Amim, joint par téléphone par TogoPost.
Gerry TAAMA, l’arbitre
Selon nos informations provenant de sources proches du camp TAAMA, sa présence dans les activités du parti ces dernières semaines n’a pour but que de redresser le désordre qui s’est installé depuis son retrait, et ensuite de conduire le parti au congrès électif en jouant un rôle d’arbitre.
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« Tous les militants peuvent se présenter, sauf Gerry TAAMA, qui joue un rôle d’arbitre », nous a confié notre source.
Un parti, deux leaders, deux congrès, une date
Aux dernières nouvelles, les deux camps tiendront séparément leur congrès électif le samedi 24 août prochain à Lomé. Celui du camp AMIM commencera à 7 heures à Agoè FOPADESC, tandis que Gerry TAAMA et les siens tiendront le leur au siège du parti à partir de 8 heures.
À la fin des travaux, lequel des bureaux issus des deux congrès sera reconnu par le ministère de l’Administration territoriale ? On en saura plus au soir du samedi 24 août.
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D’emblée, on peut affirmer que Gerry Taama part avec un avantage, puisqu’il reste à ce jour le président national du NET reconnu par l’État. AMIM et les siens restent cependant sereins dans leur camp. Le feuilleton NET a visiblement encore des épisodes à offrir aux spectateurs. Le duel de samedi s’annonce palpitant.
Stan AZIATO
