Le mardi 14 mai, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a participé au premier sommet mondial sur la cuisson propre en Afrique, qui s’est tenu en France. Cette réunion, organisée par le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Agence internationale de l’énergie, a rassemblé un grand nombre de dirigeants d’États, de gouvernements et de personnalités influentes.
Cet événement a permis au chef d’État togolais de souligner l’importance vitale de la transition vers une cuisson propre pour le continent africain.
Face à cette audience attentive, le Président togolais a d’abord salué l’organisation de cet événement dédié à un sujet vital pour l’avenir de l’Afrique. Il a ensuite exposé les raisons profondes qui justifient la nécessité d’une transition vers une cuisson propre sur le continent.
En effet, malgré l’utilisation généralisée de méthodes traditionnelles de cuisson, telles que les feux ouverts et les fourneaux à bois ou au charbon, les émissions nocives de monoxyde de carbone constituent un obstacle majeur à la croissance durable et au développement social.
Pour remédier à cette problématique, le Président togolais a plaidé en faveur d’une vulgarisation accrue des technologies de cuisson propre, notamment le gaz liquéfié et la cuisson électrique, ainsi que l’adoption de foyers améliorés.
De plus, il a appelé à un soutien financier pour les projets liés aux crédits carbone, soulignant l’importance de l’engagement des autorités publiques dans cette transition.
« Ma conviction est qu’à l’avenir, les avancées viendront avant tout, de l’implication de la puissance publique. Bien entendu, le secteur privé jouera un rôle important dans le succès de la cuisson propre en Afrique. Le fait que l’Afrique puisse représenter environ deux tiers de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le passage à la cuisson propre ouvre des perspectives pour des solutions basées sur les crédits carbone« , a déclaré le Président Faure Gnassingbé.
ALINDE Phidias