Le ministre de la fonction publique et cadre du parti présidentiel Unir, Bawara Gilbert s’est prononcé sur les questions politiques du pays. C’était lundi sur la chaîne panafricaine New World Tv. Il a abordé dans son intervention, les dispositions transitoires et surtout a fustigé les « supputations » de l’opposition sur la nouvelle constitution.
Pour le ministre Bawara Gilbert, l’intransigeance et le radicalisme de l’opposition n’apportent pas grande chose. Il aurait aimé selon ses dires, que les leaders de l’opposition soient animés plutôt d’esprit d’ouverture, de dialogue pour trouver des consensus.
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« …Si l’opposition prend la mesure des réformes qui pèsent sur chacun de nous au sein de son parti politique en terme d’implantation sur le terrain en terme de message à véhiculer vers nos concitoyens en terme de la capacité des uns et des autres à apporter des éléments de solution aux défis auxquels notre pays est confronté qu’est-ce qui empêche nos frères et sœurs de l’opposition sur les questions sécuritaires de dire voilà ce que nous préconiserions », a-t-il dit.
Et d’insister en affirmant que : « Nous aimerions avoir une opposition, je dirais républicaine, ouvert au dialogue et au compromis, mais qui peut être aussi intransigeante sur certains principes ou certains éléments au lieu d’avoir opté pour la systématique pour la contestation systématique ».
La désignation du Président du Conseil sera logique à la constitution selon Bawara Gilbert
À la question, « que va-t-il se passer après la démission du gouvernement Dogbé » ? Le Ministre Bawara, répond : « Aujourd’hui la constitution en vigueur, c’est la constitution de la 5e République. C’est la Constitution votée le 19 avril en 2è lecture promulguée le 6 mai et que les Togolais connaissent, c’est cette Constitution elle-même dans ces dispositions transitoires notamment en son article 97 qui donne des indications sur la manière dont la phase de transition va se dérouler ».
Et d’ajouter :
« C’est cette constitution en ces dispositions transitoires qui dit que le président de la République, notamment, va continuer d’exercer cette prérogative de président de la République conformément à la Constitution d’octobre 1992 révisée jusqu’à la mise en place des deux Chambres du Parlement. Ce sont les articles 97 et 98 qui le disent. Aujourd’hui la logique, c’est que les conseillers régionaux ont été élus les députés ont été élus l’Assemblée nationale vient de s’installer. Bientôt, elle va adopter son règlement intérieur et mettre en place son bureau définitif parce qu’aujourd’hui, c’est le bureau de droit, c’est le bureau d’âge, les conseillers régionaux vont s’ajouter aux conseillers municipaux pour élire les 2 tiers des sénateurs le président de la République actuel conformément à la Constitution de 1992 combinée avec l’article 97 de l’actuelle Constitution va désigner 1/3 des sénateurs ce qui signifie que le Sénat pourra se mettre en place. La disposition transitoire dit une fois que les deux chambres sont mises en place, il y aura la première élection du président de la République conformément à la nouvelle Constitution et il y aura la première désignation du président du Conseil conformément à la nouvelle constitutionnelle ».
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Qui va donc être le Président du conseil, logiquement, a dit le ministre Bawara Gilbert, se sera Faure Gnassingbé.
« La Constitution, dit que c’est le président du parti politique majoritaire ou de la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale qui est désigné c’est à-dire le parti lui-même notifie informe le bureau de l’Assemblée nationale que voilà le président du parti. Aujourd’hui, c’est Unir. Le président du parti Unir tout le monde le connaît, c’est Faure Gnassingbé donc le Président qui est désigné pour être président du Conseil ensuite l’Assemblée nationale saisit la Cour constitutionnelle en vue de la prestation de serment du président du Conseil », a-t-il clarifié.