Niger : Déploiement de dispositifs militaires par le Mali et le Burkina Faso

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Niger : Déploiement de dispositifs militaires par le Mali et le Burkina Faso

Au milieu des enjeux politiques et de la perspective d’une intervention armée de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour restaurer la démocratie en République du Niger, la situation se crispe davantage avec le déploiement de dispositifs de guerre par les pays voisins, le Mali et le Burkina Faso.

Ces événements ont créé une atmosphère de méfiance et d’incertitude dans la région.

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Réaction concertée : déploiement d’avions de guerre

Niger : Déploiement de dispositifs militaires par le Mali et le Burkina Faso

Selon les informations relayées par la télévision d’État nigérienne, le Mali et le Burkina Faso ont agi en solidarité avec le Niger en déployant des avions de guerre à l’intérieur des frontières nigériennes le 18 août dernier.

Ces avions de chasse de type Super Tucano ont été mobilisés en vue de contrer toute éventuelle attaque contre le Niger. Cette réaction conjointe témoigne de la préoccupation des pays voisins face à l’instabilité politique dans la région.

Coup d’État préoccupant

Niger : Déploiement de dispositifs militaires par le Mali et le Burkina Faso

La tension actuelle trouve son origine dans le coup d’État survenu le 26 juin, ayant entraîné l’arrestation du président nigérien Mohamed Bazoum et la dissolution du gouvernement élu. Face à cette situation, la CEDEAO, dirigée par le président nigérian Bola Tinubu, a réagi en imposant des sanctions aux militaires au pouvoir et en lançant un ultimatum pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions.

Cependant, l’expiration de cet ultimatum a conduit à la décision d’établir une « force d’intervention » pour restaurer l’état civil au Niger.

Réponse du Mali et du Burkina Faso

Niger : Déploiement de dispositifs militaires par le Mali et le Burkina Faso

Les gouvernements militaires du Mali et du Burkina Faso semblent résolus à ne pas céder face à l’intervention potentielle de la CEDEAO. Ils ont réfuté les avertissements et ont souligné que toute intervention au Niger serait confrontée à une répression violente. Cette position de fermeté attise les craintes d’une escalade des tensions dans la région.

Les chefs militaires des trois pays, à savoir le Niger, le Mali et le Burkina Faso, se sont réunis à Niamey pour discuter de « mesures concrètes » en réponse à la situation tendue. Les négociations en cours visent à apaiser les craintes et à éviter une escalade vers un conflit armé.

Steven Wilson

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