L’Assurance Maladie Universelle (AMU) démarre dans ce mois de janvier 2024, comme l’avait annoncé le gouvernement. La jouissance proprement dite de l’assurance, sera à partir du mois d’Avril 2024 pour ceux qui sont directement éligibles au système.L’Assurance Maladie Universelle (AMU) démarre dans ce mois de janvier 2024, comme l’avait annoncé le gouvernement.
« L’universalité du dispositif veut que tout le monde y soit sauf que nous sommes obligés d’y aller progressivement », avait déclaré le ministre TESSI. En clair, l’AMU ne sera pas effective d’emblée pour tous les Togolais.
Lire aussi : [REPORTAGE]Lavage de motos dans les eaux usées : Le danger d’une pratique érigée en mode
Les bénéficiaires de l’Assurance Maladie Universelle
L’AMU prendra en compte tous les togolais. Mais pour ce début, les fonctionnaires et des retraités de la fonction publique, tous les salariés même du privé.
Plutard, elle sera opérationnelle pour, les travailleurs indépendants, du secteur informel, les artisans, les professions libérales, les ministères du culte, les acteurs du monde agricole et aussi les chômeurs, les vulnérables qui n’ont pas de source de revenus.
Lire aussi : Mendicité dans les rues : un système d’exploitation des enfants se développe à Lomé
Cotisation des personnes vulnérables et chômeurs
Pour les premiers bénéficiaires de l’AMU, leur cotisation sera soit 10 % ou 5 %.
Sur les 10 %, 5 % sera supporté par l’employeur, et quand il s’agit des fonctionnaires ou le salarié du secteur public formel, l’État et l’agent se partagent les 10 % soit (5 % chacun). Pour ce qui concerne les retraités du secteurs public et privé, la cotisation est équivalente à 5 % de leur pension.
Le gros souci, visiblement, se situe au niveau des personnes qualifiées d’indépendants, ceux qui sont dans le secteur de l’agriculture, les artisans, les chômeurs et vulnérable… Aucun taux n’est encore fixé pour ce groupe de personnes. À en croire le ministre Gilbert Bawara de la fonction publique et du dialogue social, leur cas sera défini par un dialogue.
« Un travail de dialogue et de concertation va être fait pour permettre d’une part de leur expliquer en profondeur ce que c’est que l’assurance maladie et de convenir avec eux sur les conditions d’affiliation ou de d’incorporation et les conditions de paiement ou de recouvrement des cotisations ou encore les montants forfaitaires de cotisations et les conditions dans lesquelles ils vont accéder aux prestations de de soins de santé », explique-t-il.
Rappelons que l’assurance-maladie va se baser sur les maladies les plus fréquentes notamment le paludisme, les infections respiratoires, les diarrhées, l’hypertension artérielle, le diabète et tout ce qui concerne la santé de la mère et de l’enfant.
Stan AZIATO
Assurance Maladie Universelle: Ce qui sera perçu chez chaque citoyen
